De quel côté installer son monte-escalier ?

Les années passent. Et tandis que la famille s’agrandit, vos jambes ressentent le poids du temps. Monter et descendre les marches devient difficile, douloureux. La distance d’un étage à l’autre s’allonge chaque jour. Peut-être souffrez-vous d’un handicap qui limite votre autonomie de déplacement. Aménager votre logement, prévoir un monte-escalier permet de garder votre indépendance. L’expertise du professionnel trouve une solution à chaque configuration d’escaliers et vous rend votre liberté de mouvement dans votre foyer. Intérieur ou extérieur, de quel côté installer son monte-escaliers ? Bonne question à laquelle nos spécialistes répondent.

Savoir reconnaître l’intérieur ou l’extérieur d’un escalier

Entendons-nous bien, nous parlons là des escaliers à l’intérieur de la maison ou de l’appartement. Et histoire de bien clarifier les choses, faisons tout de suite la lumière sur les termes : côté droit ou côté gauche de l’escalier, intérieur ou extérieur ? Pas de panique. Placez-vous ou imaginez-vous simplement au bas des marches, face à l’escalier. Le côté extérieur est celui dont le chemin est le plus long. On parle plus communément de côté gauche ou droit. Ainsi, pas de confusion possible.

Le mot « jour », quant à lui, indique le côté de l’escalier situé dans le vide.

Maintenant que le jargon des installateurs de monte-escaliers vous est familier, passons aux choses sérieuses.

Côté où installer le monte-escaliers | Intérieur ou extérieur

Installer son monte-escalier sur le côté extérieur

Le côté extérieur est donc le bord où le trajet sera le plus long. Plus la distance augmente, plus la pente est douce. Normal, comme en montagne. Installer son monte-escaliers du côté extérieur implique de facto un degré d’inclinaison moindre. Si l’ascension se fait plus en délicatesse, elle dure en revanche un peu plus longtemps. Peu importe puisque vous montez sans effort.

Astuce : Il suffit d’ajouter un rail relevable ou un retour et l’accès aux marches reste totalement libre.

Installer son monte-escalier sur le côté intérieur

Sur le côté intérieur, le rail se pose alors sur le champ le plus court. Cette option laisse l’accès libre aux personnes qui montent à pied. D’ailleurs, si votre escalier est suffisamment large, rien n’empêche de garder la rampe (ou le garde-corps rampant) existante ou d’en ajouter une, le cas échéant. L’inclinaison est plus forte, mais le trajet est plus rapide.

Le petit plus : votre accès à l’escalier est vaste et désencombré ? Profitez-en pour prévoir un parking. Ainsi, les marches sont totalement dégagées de la chaise, lorsque celle-ci ne fonctionne pas. Si votre aménagement intérieur ne permet pas ce retour, vous pouvez allonger le rail pour laisser un peu plus d’espace entre l’assise et la première marche. Vous gagnez en confort d’accès.

Les critères décisifs

Ainsi, le choix de l’emplacement suit une logique et évalue notamment les points suivants :

• vos préférences personnelles ;

• la faisabilité générale eu égard aux contraintes ;

• le nombre de personnes qui empruntent l’escalier quotidiennement à pied ;

• le dégagement maximum de la surface de la marche. Il est plus judicieux de prévoir l’installation sur le côté le plus étroit de la marche, là où le pied ne peut se poser faute de place ;

• la présence de rampe ;

• les obstacles divers tels qu’un radiateur ou un meuble, etc.

Bon à savoir : le ou les rail(s) du monte-escalier se fixent aux marches et non à votre mur, limon ou rampe.

L’emplacement de son monte-escalier

Aménager son intérieur pour faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite reste avant tout une affaire de sécurité. Diverses options s’offrent à vous et leur choix dépend de la configuration de votre logement et de votre type d’escaliers.

Un technicien spécialiste regarde notamment :

• si votre escalier est droit ou tournant ;

• si votre escalier tournant est courbe, en spirale ou en colimaçon ;

• le nombre de volées (portion comprise entre deux plateformes) ;

• la présence d’un ou plusieurs paliers ;

• la largeur des marches (un escalier étroit peut tout à fait accueillir un monte-escaliers) ;

• l’accès : le bas des marches est-il encombré ou dégagé ?

• la pente de l’escalier ;

• s’il vous faut un monorail ou un double rail ;

• le nombre de personnes qui empruntent l’escalier quotidiennement, etc.

Mais un très bon technicien spécialiste s’inquiète aussi des raisons pour lesquelles vous souhaitez investir dans ce dispositif. Souffrez-vous d’un handicap lourd ou léger ? Peut-être est-ce simplement la fatigue et l’âge qui entravent vos mouvements. Par exemple, nous gérons de manière totalement différente selon que vous êtes constamment essoufflé, que vous avez mal au dos ou que vos jambes sont raides. Chez Libre Accès, notre équipe de professionnels choisit le modèle et l’ergonomie de monte-escaliers ainsi que ses options en fonction de vous, de votre état de santé pour vous assurer une totale sécurité. Notre parfaite connaissance des produits vous garantit de bénéficier des services qui vous correspondent. Arthrose dans les mains ou dextérité amoindrie ? La télécommande diffère.

Enfin, il faut analyser le rapport coût/bénéfice. En effet, il nous arrive de déconseiller l’installation d’un monte-escalier si le chantier paraît injustifié ou démesuré.

Adapter sa maison pour le maintien à domicile d’une personne âgée ou handicapée est aujourd’hui chose facile avec les monte-escaliers électriques. Vous présenter un devis personnalisé à vos contraintes de santé, d’aménagement et à votre budget requiert l’intervention d’un professionnel. Chez Libre Accès, nous mettons tout en œuvre pour vous proposer la solution qui vous convient. Et pour vous offrir un service parfait, nous nous tenons à proximité et vous répondons rapidement. Pour en savoir plus, téléchargez notre brochure gratuite ou consultez notre FAQ.

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